Visite au 3ème étage
(Photos de Catherine Garnier)
guidée (avec enthousiasme) par Laurent Intertaglia, responsable du plateau technique Isolement / Culture de la plateforme de Biodiversité et Biotechnologies Marines ou BIO2MAR. Derrière lui, des incubateurs thermostatés dans lesquels des cultures de microorganismes sont en croissance. Ils viendront alimenter la collection de bactéries MOLA dont il a la charge. Les trois boîtes de Petri qu'il tient dans ses mains en sortent. |
Il s'agit d'une plateforme de service pour la cytométrie, le séquençage et l'identification des bactéries. On trouve parfois des espèces nouvelles, ce qui entraîne le dépôt des types pour homologation.
La collection est conservée au frigo (mais pas dans l'azote liquide...).
Un cytomètre. En océanologie, la cytométrie en flux est devenue une méthode de routine pour compter les différents populations du picoplancton photosynthétique sur la base de la fluorescence des pigments tel que la chlorophylle. Après marquage des échantillons avec des marqueurs de l'ADN tels que le SYBR-Green, on peut aussi énumérer bactéries et virus. [W] |
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Que d'écrans ! On se croirait chez les informaticiens... |
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Une belle histoire… Notre ami René est fasciné. De quoi s'agit-il au juste ? Lisez son commentaire ! |
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Eh bien (pour ceux qui n'ont pas lu le commentaire de René), ce panneau présente Ostreococcus tauri, algue unicellulaire du phytoplancton, dans tous ses états. |
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Voici justement le microscope électronique à transmission qui a produit l'image d'Ostreococcus tauri ci-dessus. (Merci à Laurent Intertaglia pour cette précision.) |
Mais ici... la cellule qui est à l'écran est trop grande (plus de 200 µm, voyez l'échelle) pour être observée au microscope électronique. Il s'agit d'un acanthaire, probablement Lithoptera fenestrata prélevé dans la baie et observé au microscope inversé (photonique). Le microscope inversé permet de voir des organismes planctoniques vivants, ce qui est impossible en électronique ! [L.I.] |