À propos de la première visite des Anciens à l'Opéra-Garnier
le 5 avril 2011
Pour se mettre dans l'ambiance
- Compte Rendu de la Visite de l’Opéra Garnier (AAESD) - illustré
- Visite architecturale de l'Opéra Garnier, Paris
- Vue en plan, plan et coupe de la salle et de la scène.
Sur les marbres
qui sont un de nos centres d'intérêt (voyez la précédente visite au Louvre)
Charles Garnier, pour la construction de l'Opéra de Paris en 1878, fait réouvrir les carrières de Sarrancolin,
dont sont extraites les trente colonnes monolithes du Grand Escalier.
[Les roches calcaires de France]
- Une note sur la polychromie voulue par Garnier (communiquée par Philippe Blanc)
- Un article de La Dépêche de Toulouse : Ces marbres sont le trésor des Pyrénées
- Une étude d'Annie Blanc, qui nous accompagnera
(cette étude porte sur les marbres blancs, alors que ceux de l'Opéra sont brillamment colorés,
mais elle présente méthodiquement certaines des techniques employées) - Un article récent d'Annie et Philippe Blanc : Quelques carrières de marbre oubliées du centre de la France
p. 87-99, in Aspects du travail de la pierre en France et en Belgique, de l'Antiquité à nos jours,
sous la direction de Jean-Pierre Ducastelle
Document du musée de la pierre de Maffle (Ath) , n° 11 (2010) - Le site de l'ASMOSIA (Association for the Study of Marble and Other Stones In Antiquity),
qui organise régulièrement des colloques internationaux.
Le VIIIème a eu lieu à Aix-en-Provence du 12 au 18 juin 2006, avec plusieurs contributions de nos amis.
Sarrancolin
dans la vallée d'Aure (Hautes-Pyrénées) :
La tradition industrielle de la ville remonte à la période d'extraction des marbres, au xviie siècle, sur les gisements Beyrède, Ilhet et Sarrancolin. Ces marbres, déjà exploités par les Romains, furent utilisés par Mansart et le duc d'Antin pour la décoration du Petit Trianon du château de Versailles, des châteaux de la Loire, de l'Opéra Garnier à Paris, des hôtels particuliers, et plus récemment, dans les années « 30 », de l'entrée de l'Empire State Building de New York.
[Wikipédia]
Échantillons (les marbriers sont très présents sur la Toile)
Saint-Béat
dans le Val d'Aran (Haute-Garonne)
Saint-Béat est surtout connu pour ses carrières de marbre blanc, découvertes sans doute en cherchant à élargir l'étroit passage et exploitées depuis l'époque gallo-romaine. La légende locale n'hésitait pas à dire que son marbre avait permis d'édifier la colonne Trajane à Rome, ainsi que tout ce qui était en pierre blanche dans la région. C'est naturellement faux. C'est en revanche en partie avéré pour les exceptionnelles colonnettes du couvent de Saint-Bertrand-de-Comminges tout proche. Le marbre de Saint-Béat fut le matériau utilisé pour les bassins et plusieurs statues du parc de Versailles.
[Wikipédia]
Un article de Wikipédia est entièrement consacré à la Carrière de marbre de Saint-Béat.