Projet d'une Balade sur
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Promenade d'une demi-journée
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Rendez-vous le jeudi 7 octobre 2010
à 9h30 devant la mire Sud, parc Montsouris Paris 14ème
Pour la trouver :
- entrez dans le Parc Montsouris par l'entrée du 26 bd Jourdan, près de la station de RER Cité Universitaire
- prenez tout de suite à gauche le chemin qui longe le boulevard Jourdan, sur la gauche vous avez la mire
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Balade le long du parcours à la recherche des médaillons
leur position exacte sera donnée au fil du parcours.
Observatoire de Paris : la traversée du parc, interdite au public, nous sera autorisée pour chercher les médaillons qui s'y trouvent.
Nous serons accueillis par notre collègue Pierre Encrenaz, à l'entrée située au 98 bis Boulevard Arago (entrée de l'IAP [Institut d'Astrophysique de Paris] et non de l'Observatoire de Paris). Il nous propose une courte visite de la Salle Cassini, partagée par le méridien de Paris. Il faudra compter en tout environ 20 à 30 mn pour traverser le parc, visite incluse.
Voyez plus loin le détail du parcours.
A prévoir :
Bonnes chaussures
De quoi se protéger du soleil et/ou de la pluie…
Eau pour le parcours -
Repas de fin de balade
un restaurant est prévu aux frais de chacun
menu autour de 20 €
Veuillez confirmer votre participation à Pascaline avant le 30 septembre.
L'Hommage à Arago, œuvre de Jan Dibbets…
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François Arago (1786 - 1853)
Arago est né à Estagel (dans les Pyrénées-Orientales, alors le Roussillon), petite ville dont son père était le maire, le 26 février 1786. Il est mort à l'Observatoire de Paris, le 2 octobre 1853, miné par le diabète et aveugle. Arago enfant fut sans doute conquis à l'astronomie par la visite à Estagel de Méchain. Ce dernier avait été chargé en 1792, avec Delambre, de mesurer la méridienne de France (à Méchain le sud, à Delambre le nord...!). En 1806, encore élève de l'École Polytechnique, Arago obtient de se voir confier avec Biot l'achèvement des travaux de ses deux illustres devanciers. Il est chargé d'achever la prolongation de la "méridienne" de France jusqu'aux îles Baléares. L'opération géodésique est suivie d'aventures périlleuses, qui le font passer pour mort: fait prisonnier par des pirates, il était détenu dans les prisons du Dey d'Alger... Mais l'opération était terminée. À son retour en France, en 1809, il est élu à l'Académie des Sciences. Il a 23 ans. Il en deviendra le Secrétaire perpétuel, le Président... Il s'installe à l'Observatoire de Paris où il vit désormais et dont il devient vite la figure marquante. Il y devient directeur des observations en 1834 et directeur délégué du bureau des longitudes en 1843. Arago peut être considéré comme le père de la vulgarisation scientifique moderne. Dés 1813 il donna des cours publics d'astronomie et fonda en 1816 avec Gay-Lussac les Annales de chimie et physique. Il créa également en 1835 les Comptes-rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences |
Le méridien
Pendant longtemps, c'est le méridien de Paris qui fut, pour tous les marins français, le méridien origine, comme il le fut pour les géographes et les voyageurs ; ce n'est qu'en 1884 que, sous l'influence de la domination britannique sur les mers du globe, une convention internationale adopta définitivement le méridien de Greenwich comme méridien origine.
La «méridienne» de France est constituée de l'ensemble des éléments déterminant la position géographique du méridien de Paris sur le territoire national. Le méridien de Paris passe par le centre de l'Observatoire de Paris et traverse la France du nord au sud, sensiblement de Dunkerque à Perpignan. Sa construction a commencé en 1669, deux ans après la fondation de l'Observatoire de Paris, sur un arc reliant Paris et Amiens. À cette occasion, l'astronome Jean Picard (1620-1682) a créé les instruments et les méthodes de la géodésie astronomique et a obtenu la première valeur précise de la longueur du rayon terrestre.
La méridienne est achevée en 1718, grâce à Jean-Dominique Cassini (1625-1712), premier directeur de l'Observatoire, à son fils Jacques Cassini (1677-1756), et à Philippe de la Hire (1640-1718). Révisée en 1739)1740 (par l'abbé La Caille, Cassini de Thury et Maraldi), elle est remesurée en 1792-1798, à la demande de la Convention, par Delambre et Méchain, afin de servir de base à la détermination de la longueur exacte du mètre (en 1799), défini comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre. C'est à partir de cette détermination que fut construit le «mètre étalon» déposé au pavillon de Breteuil à Sèvres, et détrôné aujourd'hui par les mesures extrêmement précises des longueurs d'ondes atomiques.
Notre parcours
Uniquement Rive gauche, une autre demi-journée pourra poursuivre le parcours rive droite
- Parc Montsouris mire Sud qui balise le méridien (déplacée du jardin de l'observatoire, donc pas exactement sur le méridien)
(marche arrière bd Jourdan et dans la cité U pour aller jusqu'aux premiers médaillons le long du périphérique) - Avenue René Coty
- Rue de la Tombe Issoire
- Place St Jacques
- Rue du Faubourg St Jacques
- Place de l'Île de Sein
- Boulevard Arago
- Observatoire (traversée du parc)
- Rue Michelet
- Avenue de l'Observatoire
- Rue Auguste Comte
- Jardins du Luxembourg
- Eglise St. Sulpice : la relecture du Da Vinci Code n'est pas indispensable, mais peut être un plus
- Rue de Tournon
- Boulevard St Germain
- Rue de Seine
- Rue des Beaux Arts
- Place de l'Institut
- Passerelle des Arts
On peut lire
- Le méridien de Paris : une randonnée à travers l’Histoire de Philippe Freriks, Agnès Lechat (photos) et Kim Andriga (traducteur),
EDP Sciences, 2009 - François Arago, un savant généreux : Physique et astronomie au XIXe siècle de James Lequeux,
EDP Sciences, 2008 - Les Arago : François et les autres de François Sarda, préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie,
Tallandier 2002.