Le jardin méditerranéen du Mas de la Serre
Visite des Anciens le 2 juin 2015
guidée par Julie Rius, responsable du jardin.
- 
Un regard en arrièreAujourd'hui composante du biodiversarium et consacré à la médiation scientifique, ce site fut de 1957 à 2008 le Centre d'écologie terrestre du Laboratoire Arago [W].
 On trouve quelques traces de son activité sur le Net :
 - L'identification de Carabus (Macrothorax) rugosus, espèce nouvelle pour la faune de France
- Taxonomie du mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus)
- Et surtout, l'écho des travaux de Roger Fons sur le plus petit mammifère du monde, la célèbre musaraigne étrusque (Suncus etruscus) 
 - Actualités du laboratoire et Fête de la science 2007
- Article de Stéphane Deligeorges dans La Recherche de septembre 1996
 
 
- 
Arrivée 
 Pour aller de l'aquarium au jardin méditerranéen, il faut prendre les voitures !
 Regroupement en vue de l'embarquement - comme les hirondelles avant leur migration...
 Le jardin est en forte pente, 
 au-dessus de la vallée de la Ballaury
 (qui se jette dans la Méditerranée
 à Banyuls).
 Il est constitué d'une série de terrasses
 taillées dans le schiste, porteuses
 d'une flore et d'une faune typiques.
 L'accueil se fait sur une terrasse
 propre à une photo de groupe
 (ci-dessous).
 À l'intérieur du bâtiment ci-contre,
 un laboratoire pédagogique, avec
 notamment la collection d'insectes
 héritée du Centre d'écologie terrestre.  
- 
AgavesSous le signe de l'agave... 
 notre guide-conférencière
 Julie Rius.
 À droite, la fleur monumentale
 de l'agave féroce
 (Agave salmiana var. ferox)
 est née au mois de janvier.
 C'est une floraison exceptionnelle,
 voyez ses premiers instants... 
- 
Quelques photos
 
 Les terrasses de schiste
 
- 
Problèmes de palmiersattaqués par différentes pestes et gravement menacés, sans qu'une solution soit en vue. Bien entendu, le jardin abrite de nombreux palmiers. 
 Ici, des palmiers des Canaries (Phoenix canariensis).
 Ne leur trouvez-vous rien de particulier ?Ceci aussi est un palmier des Canaries ! 
 Simplement, au lieu d'un simple rafraîchissement comme ses congénères, il a subi une coupe à ras - sauf une touffe au sommet -
 dans l'espoir d'éliminer le charançon rouge (Rhynchophorus ferrugineus).Ici, un palmier de Californie (Washingtonia filifera), attaqué par la chenille du papillon palmivore (Paysandisia archon), qui perce la palme de part en part comme une aiguille. Le charançon avait en principe une préférence pour les palmiers des Canaries, et le papillon pour les palmiers de Californie et pour les cocotiers du Chili (Jubaea chilensis). Mais à présent les concentrations de ces nuisibles sont telles que nous observons quelquefois la présence des deux insectes au sein des mêmes palmiers attaqués. [J.R.] 
 
												 
												